[Syndicalisme Service Public] POLE EMPLOI LE RAINCY – TOUS NOS CRIS TOUS NOS S.O.S, SERONT-ILS ENFIN ENTENDUS ???

Lettre ouverte de salariés Pole Emploi à leur direction. C’est super rassurant pour les usagers ! Merci à la politique du gouvernement pour la privatisation des services publics et le démantèlement des politiques sociales  !

« Le collectif du Raincy souhaite vous interpeller suite aux incidents survenus ces derniers mois et notamment le mercredi 11 août 2010.

En effet, ce jour, une altercation entre la DALE Adjointe et une collègue, qui a nécessité
l’intervention des pompiers, a été l’incident de trop. Ceci démontre une nouvelle fois la
rupture de communication entre les membres de l’ELD (équipe locale de direction) et l’ensemble des conseillers…

Nous ne supportons plus l’indifférence de notre hiérarchie concernant nos conditions de
travail qui nous perturbent dans la réalisation de nos tâches quotidiennes.

1 – Le manque de communication totale avec la direction :

Management par le stress et l’urgence.

Exemples : – Mise en place d’un SMG (suivi mensuel généralisé) non finalisé (convocations faites avant l’aval des conseillers)

– Procédures mises en œuvre sans en avertir le collectif
– Changement de planning quotidien sans prévenir les conseillers et manque de
communication sur les collègues absents
– Aucune transparence sur le planning de l’ELD (Congés, réunions
extérieures…)
– Qui répond aux questions posées en DP (réunion des délégués du personnel) de l’agence du Raincy ? Notre ELD ayant contesté les dernières réponses.
Les questions posées à l’ELD (par mail / ou oral) sont perçues systématiquement comme un refus d’adhésion aux directives contradictoires, voir considérées comme du « harcèlement » (propos tenus par un membre de l’ELD)

2 – Santé

– NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER (incident
du 11 août 2010, devant l’inaction de la direction, l’ensemble
des conseillers ont décidé de faire intervenir les pompiers)

– Pressions psychologiques exercées par la direction (insultes, gestes
déplacés, manque de respect, suspicion sur l’efficacité de notre travail…)
– Stress des conseillers au travail qui entraîne des pleurs, des maux de ventres
et gastriques, migraines, crises d’angoisses, eczéma qui a pour résultat une
augmentation récurrente de l’absentéisme.
– Manque d’hygiène dans les locaux et les sanitaires (toilettes,
bouches d’aérations non nettoyées depuis plusieurs d’années…)

3 – Locaux

Depuis 8 ans nous entendons que nous devons déménager car les locaux
étaient devenus trop exigus (17 personnes à cette époque) à ce jour nous
sommes 28 et toujours dans les même locaux.
– Suppression d’un bureau de réception pour en faire un bureau de direction,
de ce fait le conseiller CRP n’a plus de bureau confidentiel (Pour la direction
cela n’est que provisoire puisque la direction générale doit venir en septembre
pour faire des aménagements. Or, à la dernière réunion des DP, Mr Chambre
a répondu qu’il ne pouvait plus y avoir d’extension possible sur le site du
Raincy)
– Cuisine prévue pour 8 personnes maximum par service qui sert également de
salle de repos (Frigo trop petit)
– Manque de vestiaires pour le personnel (20 actuellement)
– Agence inondée lors des fortes pluies

4 – Travail et sécurité

Surcharge de travail : convocations smp (suivis mensuels personnalisés) physique faites sur des plages de smp téléphonique par le pôle appui sans concertation avec le conseiller référent
– Explosion de « l’entre deux » de « l’entre deux »
– Remplacement d’un collègue absent pour faire son smp téléphonique ou
physique en étant nous même planifié en entretien
– Rallonges électriques toujours apparentes en box et en ZT malgré
l’intervention récente des techniciens
– Disfonctionnement permanent des imprimantes, du photocopieur des DE ainsi
que la cabine téléphonique
– A partir du mois d’octobre, 5 à 6 conseillers seront sans PO matin et après-
midi
– Trop de subjectivité pour l’octroi des parts variables

NOUS DEMANDONS L’INTERVENTION D’UN MEDIATEUR, DONT LE ROLE
SERA DE METTRE DES PROPOSTIONS ECRITES ET AINSI RETROUVER DES

CONDITIONS ET UN CLIMAT DE TRAVAIL DECENT.